Commission d’intervention

Utilisé pour définir la rémunération perçue, par un établissement bancaire, dans le cadre d’une opération effectuée portant sur un compte bancaire laissant apparaître, au moment de sa réalisation, un solde débiteur, ou ayant dépassé le montant du découvert autorisé, le terme commissions d’intervention occupe, aujourd’hui, le centre des préoccupations d’un grand nombre d’acteurs du secteur économique, celles-ci se trouvant être particulièrement critiquées pour leur montant par les associations de consommateurs et d’usagers.

Dues, à l’établissement bancaire, à chaque fois que la réalisation d’une transaction ne s’est pas déroulée normalement, les commissions d’intervention représentent la rémunération perçue par la banque pour le traitement de l’incident de paiement, celui-ci nécessitant, en effet, généralement la mise en place d’un certain nombre de démarches spécifiques présentant un coût pour le prestataire, que celui-ci répercute ensuite sur l’usager.

Généralement fixées par la convention de compte bancaire conclue entre l’usager et l’établissement, les commissions d’intervention peuvent parfois s’avérer être particulièrement lourdes, raison pour laquelle, aujourd’hui, celles-ci font l’objet d’un certain nombre de critiques de la part des associations de consommateurs et d’usagers, qui les perçoivent comme un facteur aggravant d’une situation financière jugée déjà délicate.

Pouvant ainsi alourdir, de manière particulièrement importante, les frais liés au fonctionnement d’un compte bancaire, les commissions d’intervention doivent faire l’objet d’une certaine attention lors de la recherche d’un nouveau prestataire, les établissements disposant, en effet, d’une certaine liberté dans leur détermination, expliquant pourquoi il convient de leur accorder, ainsi qu’au montant du découvert autorisé, une importance toute particulière au moment du choix.